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Essentiel
Désigne la détermination fondamentale d’une chose, ce qu’elle est en elle-même.
Fond permanent d’une chose par lequel on la définit, et que l’on ne saurait jamais lui retirer sans la détruire tout à fait. On le rattache au nécessaire.
Accidentel
Ce qui accompagne l’essence d’une chose, ce que l’on peut retirer à un chose sans qu’elle disparaisse ou sans que son identité soit ruinée.
Les accidents sont des propriétés secondes qui viennent s’agréger à l’essence pour la déterminer, mais qui sont, malgré tout, séparables de cette essence. On le rattache au contingent.
Intuitif
Représentation directe, immédiate d’un objet effectivement la, présernt aux sens ou à la pensée.
Saisie immédiate d’une vérité.
Discursif
Ce qui relève du discours et, plus précisément, toute connaissance obtenue par l’intermédiaire d’un raisonnement, qu’il soit inductif ou déductif. C’est ce qui ne peut être connu que par l’intérmédiaire d’opérations logiques : ce qui est, en somme de la nature de la pensée rationnelle. On le rattache au médiat.
Médiat
Qualifie une relation entre deux termes qui suppose, entre eux, un troisième terme.
La médiation est synonyme d’intérmédiaire et ce qui est médiat est ce qui exsiste grâce à un intermédiaire, de manière indirecte, dont l’exsistence est soumise à au moins une condition.
Le médiat est ainsi rattaché au discursif, à l’indirect, au construit.
Immédiat
Qualifie ce qui se donne directement, sans intermédiaire. L’immédiat désigne ainsi la relation entre 2 termes qui se passe de tout intermédiaire, qui sont reliés entre eux sans qu’un troisième terme ne soit requis. L’immédiat est ainsi rattaché à l’intuitif, au direct et au donné.
Transcendant
ce qui dépasse un domaine considéré, se situe au-dessus ou au-delà de celui-ci. (ce qui échappe aux champs de l’expérience humaine, de nature supérieure). Rattaché à la religion.
Immanent
ce qui appartient au domaine considéré. (ce que l’on peut rendre compte par les lois seules du monde sensible)
Universel
ce qui ne comporte aucune exception et qui est donc valable partout et toujours.
Général
ce qui est valable dans la majorité des situations, mais reste susceptible de rencontrer des exceptions.
Particulier
ce qui n’est valable que dans certains cas, pour un ou quelques individus, situations…
Singulier
ce qui est unique
Objectif
Ce qui se rapporte à un objet.
Plus précisément, toute qualité intrinsèque que l’objet possède lui-même, indépendamment de l’évaluation que nous en faisons et de nos préférences singulières. Est dit objectif tout jugement qui prétend ainsi à l’universalité.
Subjectif
Ce qui se rapporte à un sujet. Rien de péjoratif ici : cela signifie seulement que ce qui est subjectif doit son existence, ou ses qualités au sujet qui le pense.
Intersubjectif
Tout ce qui touche au rapport entre les sujets et ne saurait, par conséquent, se réduire au seul moi : elle va de la reconnaissance théorique de l’existence d’autres sujets que moi-même à un ensemble de pratiques communes en société.
Inné
ce qui nous est donné à notre naissance, ce qui nous est donc naturel.
Acquis
ce qui est dépendant de l’environnement, de la société et d’un ensemble de circonstances sans lesquelles nous n’aurions jamais pu posséder ce caractère.